De nombreuses personnes sur le marché du chauffage local sont accusées de profiter de la crise actuelle et de la confusion des clients. De nombreux surstocks sont signalés dans ce segment en raison des prix élevés et des plaintes concernant le manque de disponibilité. En effet, de nombreux ménages utilisent des poêles à granulés au lieu d’alternatives plus coûteuses.
Les granulés de bois utilisés pour le chauffage favorisent le surstockage et provoquent des pénuries. Cette règle a déjà impacté de nombreux produits dont le papier toilette et la moutarde. Peut-il aussi s’appliquer aux granulés de bois utilisés comme combustible ?
Les prix de ce carburant, dont 85 % proviennent de France, ont fortement augmenté ces derniers mois. Les prix continuent d’augmenter sans cesse au fil du temps. Au bout d’un an, le carburant conditionné dans un sac de 15 kilogrammes coûte entre 600 et 700 euro. Les fournisseurs sont en rupture de stock et retardent la livraison, ce qui rend impératif de nouveaux approvisionnements.
Les tensions accrues résultant de la guerre en Ukraine, ainsi que le manque d’énergie et l’inflation, ont conduit les gens à acheter des biens plus tôt que d’habitude. Cela a été fait dans l’espoir d’empêcher des hausses de prix soudaines.
Les prix sont plus uniformément élevés en tendance.
Producteurs de granulés de bois Propellet, une organisation nationale de professionnels du chauffage aux granulés de bois, déclare qu’une forte demande ponctuelle pour leur produit les oblige à importer au lieu de produire le produit dans le pays. Cela est dû au fait que les producteurs ont l’habitude de vendre leur produit par petits incréments. Plus de 85% de tous les granulés produits sont fabriqués par ces professionnels.
Nous produisons plus depuis des mois. Notre production cette année augmentera de 300 tonnes. Afin d’éviter de manquer, l’industrie a réduit ses exportations de 16 % et augmenté ses importations. Cela entraînait des prix plus élevés à chaque fois que de nouveaux approvisionnements arrivaient. En conséquence, les distributeurs devaient normaliser leurs prix avec l’offre et la demande pour des factures plus élevées. Cela a été expliqué par le délégué général de Propellet, Eric Vial, qui a noté que le fait d’être contraint de se conformer entraînait des coûts plus élevés qu’il y a un an.
Éric Vial regrette que les ingrédients de cette situation existent déjà. Plus la demande augmente, plus il est difficile d’acquérir ce produit. Des prix plus élevés en résultent souvent, grâce à la rareté des biens nécessaires ; c’est parce que les gens font des réserves pour ne pas payer des prix plus élevés en raison d’une panne de carburant pendant l’hiver. En référence à ce serpent qui se mord la queue, il note que les gens essaient de stocker du carburant afin d’éviter tout incident.
Ceux qui gagnent de l’argent avec une crise, qu’en pensez-vous ?
Une controverse actuelle implique que ce secteur prétend profiter de la crise financière. Éric Vial contredit cette allégation par un post sur LinkedIn.
Les consommateurs paniquent et pensent que les distributeurs réduisent délibérément la quantité de pellets. Le délégué provoque cette réponse irrationnelle en dénonçant les agissements des producteurs de granulés. Des rumeurs de pénurie de pellets circulent depuis des mois dans le centre de distribution. Or, la température extérieure se situe généralement entre 30 et 40 degrés ! Cela ne peut pas être vrai.
Le professionnel estime qu’il y a beaucoup d’offre pour la demande. Ils considèrent que toutes les importations et la production nationale sont suffisantes pour soutenir le marché. Plus tard en 2021, le marché des pellets a traité 2,4 millions de tonnes de matériaux. D’ici 2024, le secteur prévoit de tripler sa capacité à 9 millions de tonnes.
Éric Vial prévient que les acheteurs achètent souvent plus de pellets qu’ils n’en ont besoin. Il est donc difficile pour les consommateurs français d’en trouver pendant l’hiver. De plus, les abuseurs achètent souvent bien plus que ce dont ils ont besoin pour assurer un profit élevé. Par conséquent, les granulés ne sont pas la même chose que la moutarde, soutient-il.
Demander la sobriété lors d’un appel.
Éric Vial espère qu’en incitant les gens à moins stocker, il pourra éviter la pénurie actuelle. Il exhorte également les gens à agir de manière plus pragmatique en matière de chauffage.
ACHETER BUCHES DE BOIS DENSIFIEES
Le passage aux granulés augmente la température de leur poêle de 2 à 4 degrés. Cela se traduit par 14% de consommation de carburant en moins par an. En effet, le passage aux granulés entraîne également une baisse de température de 2° à 4°. De plus, passer aux granulés permet d’économiser plusieurs centaines d’euros sur l’année », explique Éric Vial.
Le site BatiActu met en avant un communiqué publié par la FF3C, ou la fédération des combustibles et du chauffage. Cet organisme précise que les clients n’ayant besoin que de granulés comme source de chauffage doivent avoir la priorité sur les autres. Afin d’éviter une nouvelle augmentation de la demande, elle recommande de reporter les projets impliquant des poêles ou des chaudières. Entre 2020 et 2021, les ventes de poêle à pellets ont augmenté de 41% et les ventes de chaudières à pellets ont augmenté de 120%. Les ventes de 180 000 pièces de chaque ont augmenté de plus de 32 000 ventes au cours de cette période.
Les prix continuent d’augmenter en raison de la crise. Peuvent-ils revenir aux prix de 2020 d’ici 2020 ? Avant, les prix ne changeaient jamais. Eric Vial n’est pas sûr de ce fait.
En passant aux granulés alimentés en interne, les familles peuvent se sentir soulagées de leur fardeau financier. Ils comprennent que cette décision était la meilleure pour eux. Sinon, leurs factures d’énergie auraient été beaucoup plus élevées qu’avant.