L’OCDE a fait des prévisions concernant la progression de l’économie mondiale en 2019. Leurs données ont montré que le taux de croissance du PIB attendu par le monde serait de 2,8 %. Cependant, ils ont changé d’avis et ont suggéré une croissance de 2,2 à la place. Ces données étaient particulièrement axées sur les effets de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale.
Malgré les sombres pronostics de la Banque de France en septembre et de l’OCDE ce matin, Bruno Le Maire soutient et signe aujourd’hui son message. Il estime que le taux de croissance de 1% en 2023 est possible et volontariste.
Malgré les sombres perspectives de l’OCDE ce matin et l’affirmation de la Banque de France selon laquelle 1% de croissance pour l’année 2023 est « réactive et crédible », Bruno Le Maire persiste et signe aujourd’hui à Bercy. Il déclare que le calendrier est réaliste et proactif.
L’OCDE a fortement diminué lundi sa croissance attendue pour l’année prochaine. La raison invoquée en était les effets inattendus de plus longue durée de la guerre en Ukraine sur l’économie, en particulier dans la zone euro. De plus, la hausse des taux d’intérêt mise en place par la Banque centrale afin de contrôler l’inflation et la crise énergétique. L’organisation basée à Paris prévoit que le PIB de la France sera inférieur de 2,8 billions de dollars à la croissance mondiale prévue l’année prochaine. L’organisation rapporte que le PIB mondial devrait être supérieur de 2,8 billions de dollars aux prévisions en juin. Cependant, la différence positive attendue est compensée par la guerre en cours entre l’Ukraine et la Russie et les baisses de prix de l’énergie qui en résultent. Leurs rapports affirment que la guerre en Ukraine continuera d’avoir un effet significatif sur l’économie mondiale.
La zone euro reçoit la plus forte dégradation.
L’OCDE prévoit que le prix des biens et services de la plupart des pays du G20 augmentera à mesure que l’inflation continuera de croître. Les trois seuls pays qui devraient connaître une croissance de leur économie sont le Royaume-Uni, l’Indonésie et la Turquie, alors que d’autres pays connaissent une déviation à la baisse.
En raison de la guerre en Ukraine, la zone euro a connu des changements importants qui devraient contribuer à la croissance à 0,3 contre 1,6 précédemment. La surpondération des dépenses de l’Ukraine contribue à une évolution remarquable à 0,3% cette année contre 1,6% précédemment. Cela est dû au taux d’inflation attendu par l’OCDE de 8,1% cette année contre 6,2% l’année prochaine.
Avant les autres pays, l’Allemagne a payé le prix de la guerre.
En tant que principal fournisseur d’énergie de la Russie pour l’économie allemande, l’OCDE prévoit que la consommation d’énergie en Allemagne diminuera de 0,7 % en 2023. Auparavant, l’augmentation de 1,7 % devait se poursuivre. L’économie française devrait croître de 0,6 % l’an prochain, bien que ce soit 0,8 point de pourcentage de moins qu’en juin, après une croissance de 2,6 % cette année. L’Italie et l’Espagne devraient connaître une croissance de 1,5 % et 0,4 % respectivement l’année prochaine. De plus, l’OCDE a estimé que la croissance de 2,6 % de la France cette année a été révisée à la hausse de 0,2 point.
Seule l’OCDE table sur 0,6% de progrès d’ici 2023. Bercy espère 1% en revanche.
Malgré la forte révision à la baisse des prévisions précédentes, la prévision de Bercy est restée plus optimiste que celle fournie par le gouvernement français. Après tout, il comptait sur des revenus à venir en 2023 pour une croissance de 1% au lieu d’une prévision de 1,4% jusque-là. En septembre, le gouvernement français a déclaré qu’il comptait compter sur un projet de loi budgétaire contenant 1 % de croissance.
Les anticipations de croissance future de la Banque de France restent les plus pessimistes de toutes les institutions financières. Entre le 15 septembre 2021 et juin 2021, la Banque de France tablait sur une croissance de 1,2 %. Cependant, il estime que le PIB des consommateurs ne sera que de 0,5 % d’ici 2023, bien en deçà des 1,2 % qu’il prévoyait quelques mois auparavant. Si les sources d’énergie et d’électricité de la Russie devaient cesser de fonctionner, la banque estime que l’économie française connaîtrait une récession.
Bruno Le Maire a appuyé avec insistance sur le bouton de la présentation de la loi de finances présentée à Bercy ce matin. Malgré les sombres prévisions de la Banque de France et de l’OCDE ce matin, il a annoncé ce matin la croissance de la loi de finances 2023 prévue à 1%. Le Maire a fait valoir qu’il s’agissait d’un chiffre proactif et crédible.
Le soin et la douceur d’un budget protectron en période de grande incertitude fiscale.
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L’OCDE prétend que leurs projections économiques sont significativement hors service. Cependant, ils préviennent que le manque d’approvisionnement énergétique adéquat pourrait entraîner des pénuries d’énergie encore pires que prévu. Cela entraînerait potentiellement une baisse de 1,25 point du PIB, ce qui entraînerait de nombreux pays dans la récession.
La Chine devrait connaître une croissance globale inférieure à 5 %.
L’économie américaine devrait croître de 1,5 % chaque année. Cependant, il pourrait potentiellement ralentir si la Réserve fédérale augmentait les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. En général, l’économie américaine n’est pas exposée au risque de dépendance aux hydrocarbures comme les autres pays. L’OCDE estime que l’économie chinoise maintiendra également un taux de croissance de 4,9 % en 2023. L’OCDE a récemment révisé ses prévisions pour 2019 à 3,2 %. Il s’agit d’un revirement spectaculaire par rapport aux prévisions précédentes de 4,4 % de l’organisation. La politique « zéro COVID » de Pékin a fait tomber de nombreuses grandes villes sous des confins qui ont abaissé les prévisions globales. Malgré cela, l’OCDE considère toujours nécessaire de continuer à augmenter les taux d’intérêt pour contrôler l’inflation. La plupart des pays devraient s’attendre à voir les taux d’intérêt dépasser 4 % l’an prochain.
En plus d’encourager les dirigeants à réduire le poids de l’inflation sur les unités monétaires des ménages et des entreprises, l’association demande également aux gouvernements d’envisager des réparations à court terme ciblées sur les plus vulnérables. Ceci afin d’éviter d’alourdir le poids de la dette publique.